À 17 ans, Jeanne Taris découvre la photo. Depuis elle capture toujours des moments bruts, des situations remplies d’émotions, des hommes et des femmes atypiques. Mais elle œuvre sans rien trier, sans rien imprimer, sans rien montrer, jusqu’en 2015, où elle s’inscrit à un workshop Leica. On l’encourage à montrer son travail. Commence alors une deuxième vie, celle d’une photojournaliste qui aime l’immersion, les semaines, les mois passés sur un sujet.
De la Côte d’Ivoire au quartier gitan de Perpignan, chaque cliché raconte une histoire, un instant figé d’une fresque plus grande. Un travail qui se distingue au fil des années.
Ses photos ont été exposées à de nombreuses reprises autour du monde et publiées dans Sud-Ouest, Polka#39, 6 MOIS#16, Vice, Le Washington Post, LFI Magazine#7, Il Fotografo, News From Photographers.
En juillet 2018, elle remporte le Leica Galleries International Portfolio Award au Festival Voies Off d’Arles.
En septembre 2019 et 2020, elle remporte un prix au Kuala Lumpur International Photoawards et son travail est exposé à la Ilham Gallery, Kuala Lumpur.
En 2020, elle est finaliste du Grand prix Albert-Khan.