Didier Mayhew vit au Népal depuis sept ans. Venu à la photographie après un long cheminement, il a d’abord travaillé en France aux côtés de réfugiés, de détenus et de victimes de traumatismes. Son parcours de psychologue et d’anthropologue l’a mené vers plusieurs travaux de recherche dans les régions himalayennes.
Depuis 2009, date de son installation au Népal, il poursuit un engagement bénévole au sein d’un groupe d’entraide qui soutient les Sukumbasi, les sans-terre. C’est dans la continuité de ce parcours que Didier construit aujourd’hui son travail photographique. Une photographie qui décrit la vie de l’autre, dans sa complexité et sa poésie. Son attention se tourne vers les populations vivant aux marges de la société népalaise : les chiffonniers, les sans-abri, les habitants des bidonvilles… Il aime vivre avec eux et réalise en 2015 un sujet documentaire sur un groupe de familles itinérantes qu’il suit pendant trois ans. Depuis le séisme au Népal, il passe l’essentiel de son temps aux côtés de familles isolées, touchées par la catastrophe.
Nominé en 2014 aux Lucie Awards (lauréat de la catégorie People) et médaillé à huit reprises au Prix de la Photographie Paris, il a été finaliste des éditions 2013 et 2014 des Photographies de l’Année. Son travail a été exposé à New York, Bangkok, Chiang Mai et Pékin dans le cadre d’expositions collectives. En 2015, il est le lauréat des Photographies de l’Année.