Passionné de voyages et en perpétuelle quête de dépaysement, le bordelais Michael Portillo sillonne le monde dès que l’occasion se présente. Ses explorations dans près de 60 pays, sur les 5 continents, ont été une grande source d’inspiration photographique et c’est cette vision du monde qu’il aspire à partager à travers ses images.

Le lien entre photographie et voyage est une évidence pour lui. Il en a puisé sa devise : «Je voyage pour photographier autant que je photographie pour faire voyager». En photographie ou en voyage il aime prendre le temps, notamment de découvrir un pays ou de construire une série photo. Ainsi, certaines de ses séries sont en cours depuis plusieurs années, comme par exemple «Terres glacées», «Portraits d’Asie(s)», «Les Anonymes» ou sa dernière « Shapes of Namibia » qu’il présente à cette 44 ème édition.

En recherche constante de qualité dans la réalisation de ses clichés, il s’’entoure de partenaires et marques reconnus dans l’univers de la photographie et notamment Zeiss, Cokin, Vivo ou encore Slik pour lesquels il est ambassadeur. S’il aime réaliser des images il aime aussi aider les autres à réaliser les leurs. C’est pourquoi il accompagne des voyages photos sur des destinations comme la Slovénie, l’ile de Skye, Lanzarote, Lisbonne, Bali, l’Algarve, le Bassin d’Arcachon ou, évidemment, la Namibie !

En décembre 2022 je partais explorer l’Afrique australe pour la première fois lors d’un périple qui m’aura notamment conduit jusqu’en Namibie. Un véritable voyage coup de cœur, tant sur le plan personnel que photographique. Lorsque je suis arrivé en Namibie je me rappelle m’être dit : «La nature dessine ici !». C’est en effet le graphisme de ce pays qui ma instantanément frappé, que ce soit celui de ses paysages, de sa faune ou de sa lumière. Shapes of Namibia est donc une présentation minimaliste et épurée de la Namibie où le travail sur les formes, la lumière et les couleurs en est le fil conducteur.

Fleurtant parfois avec le dessin et la peinture, le but de la série est d’amener le spectateur à se questionner et parfois à le tromper grâce au jeu des perspectives, des textures des couleurs, des échelles…

Le voyage débute avec des images colorées aux compositions plus abstraites pour conduire au fur et à mesure vers des clichés où la couleur s’efface peu à peu jusqu’à disparaître, avec des sujets devenus plus figuratifs.